Réparer les erreurs les plus fréquentes

En résumé

1. Modéliser pour l’impression 3D

La taille de votre mesh dépend directement de vos réglages d’export (ainsi évidemment que de la complexité de votre modèle).

Certaines fonctions, notamment les congés et les fonctions texte (s’appuyant sur un principe d’esquisse hautement vectorisée), sont particulièrement gourmandes et feront rapidement monter la taille de votre fichier à l’export.

Si votre fichier est trop grand pour être importé sur Sculpteo, essayez de diminuer le niveau de précision spécifié dans SolidWorks, ou si votre modèle intègre de nombreux congés/parties arrondies ou courbes/esquisses basées sur du texte ou du graphisme vectorisé, essayez d’exporter dans un format plus approprié à ce type de fichier, comme l’iges ou le step.

Pour fusionner des corps ensemble, il vous faudra utiliser l’outil booléen de SolidWorks, qui comme nous l’avons vu précédemment vous permet de fusionner plusieurs corps volumiques ensemble.

Si vous cherchez à fusionner des corps surfaciques, il vous faudra utiliser les fonctions de ” surface cousue” qui permettent lors de la “couture” de fusionner plusieurs surfaces ensemble.

Pensez à cocher la case ” essayer de former un volume ” lors de votre couture de surface, afin d’obtenir un corps volumique valide pour l’impression 3D. Vous pouvez également utiliser la fonction “combiner” de SolidWorks pour fusionner plusieurs corps volumiques.

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Comme évoqué en début de tutoriel, l’orientation est particulièrement importante en termes de 3D pour que le volume soit valide car elle permet de déterminer l’intérieur et l’extérieur du fichier.

Si votre corps est un corps volumique dans SolidWorks, vous n’aurez pas de problème d’orientation. En effet, SolidWorks ne permet que la création de corps “cohérents” dans sa partie volumique.

L’orientation du mesh est gérée automatiquement à l’export par SolidWorks, et n’est pas gérable “manuellement”. Au cas peu probable ou SolidWorks génère des erreurs à l’export (fichiers très complexes), les outils de réparation automatique de Sculpteo seront à même de le réparer automatiquement, car les corps générés par SolidWorks sont facilement orientables.

SolidWorks fonctionnant sur un principe de Nurbs, la génération de triangles n’intervient qu’au moment de l’export, et celle-ci étant faite automatiquement, l’orientation des triangles est uniforme, et ne comporte généralement pas de problèmes.

SolidWorks ne peut pas générer un corps volumique avec un “trou”. On parle ici de trou au niveau du maillage, et non d’un classique “percage”.

Les fichiers multi shell ne sont pas possible avec SolidWorks. En effet, soit votre fichier est un assemblage mobile, qui inclue plusieurs corps différents mais nécessite d’être imprimé en une seule fois : il est alors normal que votre fichier comporte plusieurs “shell”. Soit votre fichier n’est qu’un seul corps, auquel cas votre modélisation en doit comporter qu’un seul corps volumique, et votre fichier d’export ne contiendra alors qu’un seul corps.

Pour la répétition de fichiers (plusieurs exemplaires d’un même modèle), le plus intéressant, techniquement et économiquement, est de passer par l’outil en ligne de Sculpteo pour la série (au dessus de 20 pièces), permettant d’optimiser la disposition des fichiers et le cout de production.

Si vous exportez un corps volumique valide de SolidWorks, vous n’aurez aucun problème vis à vis du “mesh d’export”, et donc pas de réparations à effectuer dessus.

Il n’est pas possible de réparer des mesh défectueux avec SolidWorks, celui-ci n’acceptant pas les formats mesh, à l’exception du format .stl pour des fichiers très légers.

Il n’est pas possible d’importer un mesh dans SolidWorks, a l’exception de fichiers .stl très legers. La réduction de maillage est possible sur un fichier SolidWorks à l’export en utilisant les paramètres de précision .stl.

Les “découpes” dans SolidWorks peuvent être gérées de façon classique avec les outils “d’enlèvement de matière”, ou de “surface restreinte” dans le cas de travail en surfacique.

Il est également possible, en volumique, de travailler à la manière du surfacique, en “soustrayant “un volume à un autre, en utilisant la fonction ” combiner ” mais en sélectionnant cette fois l’onglet “soustraire “

Concernant les “shells”, le nombre de corps est indiqué dans SolidWorks, et aucun “noise shell”, autrement dit un corps “imprévu”, souvent généré par une erreur de fonction notamment dans les symétries, ne peut donc être généré.

Vous pouvez enfin, en impression 3D, travailler un assemblage dans une seule pièce. En effet, lors de l’export dans SolidWorks en .stl, si vous sélectionnez une face, ou un corps, SolidWorks vous demandera si vous souhaitez exporter seulement la/les faces sélectionnées, le/les corps sélectionnés, ou l’ensemble du fichier.

Exporter une face n’a pas d’intérêt pour l’impression 3D car le fichier généré ne sera pas valide, mais exporter seulement certains corps peut s’avérer plus simple à gérer que de créer un assemblage dans SolidWorks directement.

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